Guillaume Poncelet – Durango

Il y a une année de cela, Guillaume Poncelet nous avait incroyablement envoûté avec son nouvel EP du nom d’Haven (chroniqué ici). Le pianiste français avait acquis une certaine aisance derrière son instrument de prédilection et ce n’est pas un hasard si il rebouscule les codes avec son nouveau long-format tant attendu du nom de Durango.

Surnommé après le nom de son studio fétiche, Guillaume Poncelet continue de raconter des histoires touchantes et fascinantes tout au long de ces dix compositions instrumentales. S’ouvrant sur un « Eigengrau » des plus vibrants, le pianiste dessine des paysages à travers des textures musicales feutrées qui prennent de l’ampleur avec « Yaki Imo » et « Mycelium ».

Le minimalisme de Guillaume Poncelet possède toujours quelque chose d’à la fois poignant et énigmatique. À l’écoute des pièces instrumentales comme « Le pouvoir de l’oubli », « Albatros » ou bien même « Iridescence », on se laisse guider par ce charme indescriptible et ces envolées lyriques qui brilleront avec d’autres splendides trouvailles telles que « L’autre soi » et « Brain Freeze » en guise de conclusion magistrale. Une fois de plus, Guillaume Poncelet prouve qu’il n’est non seulement un grand compositeur mais un grand orateur d’histoires.

Note: 7.5/10