Pour celleux qui s’en souviennent, Léo Vauclin avait embarqué son auditoire avec son premier EP en 2021. Suite à cela, le musicien rouennais a tracé sa trajectoire musicale à mi-chemin entre Etienne Daho et Dombrance lui permettant de sortir de la norme. Cette année, il récidive avec son successeur intitulé Canal 1.
En six titres, Léo Vauclin nous embarque dans des épopées claires-obscures absolument dantesques. Avec cette esthétique digne des années 1980, le rouennais privilégie loops ensorcelants et poésie viscérale sur « Ne pas rester » et « La Méditerranée » ouvrant cet EP avant d’inciter au lâcher prise sur « Films Noirs » et l’hypnotique « Quand tu t’élances ». Avec Canal 1 définitivement suave sur « Soyeuse » et sur « Exil », il étonne par sa voix nonchalante et ses synthés ensorcelants qui feront sa marque de fabrique.
Note: 7.5/10