Antiquarks aura marqué son époque et c’est un fait. Le groupe lyonnais est définitivement ancré dans la légende avec ces compositions polyrythmiques qui auront fait leur réputation jusqu’ici. L’heure est venue pour eux de faire ses adieux en musique avec leur nouvel album nommé Signosonic.
Richard Monségu et Sébastien Tron retroussent leurs manches et embarquent leur auditoire dans une odyssée musicale hors du commun. Tiraillé entre jazz afro-américain et rock’n’roll progressif, Antiquarks met les bouchées doubles dès le départ avec « Temlaktek » absolument puissant avant de puiser vers des contrées vertigineuses de « Ondosonic » et « Zhong » qui étonnent par ce côté mystique qui fait frémir.
Porté par une voix incantatoire sur « Panafrican Stadium » ou bien sur « The Ent [Zigala] », Antiquarks signe une fresque musicale exaltante à couper le souffle. Ceci dit, on a tout de même un pincement au coeur lors des écoutes de « Loki » et de « De Natura Rerum » en guise de clôture glorieuse prouvant que le duo lyonnais aura définitivement un impact sur la scène musicale avec leur univers absolument riche et dantesque.
Note: 6/10