Ashtray – Electrical Lullabies

Il y a sept années de cela, on avait découvert Ashtray à travers son premier album nommé Hog Sessions. Et durant ce laps de temps, le projet musical de Marius Duflot a pu faire des tournées internationales auprès de Laure Briard mais également collaboré avec d’autres pointures comme Manon David Club, La Femme ou encore Béatrice Mélissa, ce qui n’est pas rien. Cette année, il signe son grand retour avec son successeur tant attendu du nom d’Electrical Lullabies.

Démarrant en trombe avec un « Freaks » des plus somptueux, Ashtray nous offre un périple musical absolument inouï. Voyant au-delà de ses influences pop psychédéliques avec cette fougue adolescente qui prime abord sur des délices à l’image de « You’re Not Alone » qui suit mais également « That’s Life » et « Lay Down » notables pour ses arrangements DIY de haute volée se situant à mi-chemin entre Syd Barrett et Mac Demarco faisant de ce Electrical Lullabies un périple musical plein de tendresses.

Bien évidemment, on est également en droit de penser à Sea Change de Beck avec ces compositions à la fois nostalgiques et introspectives dont « Unable To Speak » et « Soul Drummer » en ligne de mire. Ashtray brouille intelligemment les pistes entre ballades oniriques, expérimentations soniques venues d’ailleurs et morceaux indie rock pour un melting-pot musical ensorcelant faisant des merveilles sur « She’s A Witch » entre autres avant de prendre son envol sur la conclusion presque rétro dans l’âme du nom de « Amphetamine Nanny ». Avec Electrical Lullabies qui est une magnifique ode à la maturité, le one-man-band prend de l’élan en redéfinissant avec brio les codes de sa musique si envoûtante.

Note: 8/10