Beaucoup d’entre nous ont découvert Meimuna à travers une poignée d’EPs remarquables. La musicienne valaisanne a conquis le cœur de nombreux mélomanes grâce à son univers musical somptueux lui permettant d’avoir un sacré succès d’estime. Alors forcément, son premier était vivement attendu et bien le voici en chair et en os qui s’intitule c’est demain que je meurs.
On pénètre aisément dans cet univers à la fois mystique et solennel dès les premières notes de « sous la nef » où Meimuna frappe fort par sa plume plus poétique. Elle ira célébrer aussi bien le chaos que la vie après la mort à travers des compositions épurées et riches en reverbs telles que « arracher les ombres » qui suit mais également « tomber de haut » et « près du littoral » où la lueur d’espoir reluit avant tout et donne quelque chose de magique à chaque note.
Tout au long de c’est demain que je meurs, Meimuna ira également chanter le renouveau et la renaissance à travers des morceaux ô combien émouvants que sont « entre les pierres » ou bien encore « j’irai courir ». L’empathie est parfaitement mis en valeur tout au long de ces ballades réconfortantes et chaleureuses comme « ève v (battre des records) » dédié à Lolo Ferrari ainsi que « lullaby for a satellite » interprété en anglais et dédié à son chat mais également « fureurs secrètes ». Avec ce premier album, la chanteuse valaisanne repousse encore plus les limites à travers ces dix compositions rassurantes tout en regardant un monde en éruption au lointain.
Note: 8/10