Beaucoup d’entre nous ont fait la connaissance de Gregory Poncet à travers ses nombreux projets mémorables tels que Parazit et Machnick à la fin des années 1990 et au début des années 2000. Suite à cela, le musicien et producteur suisse qui officie sous le pseudonyme Algebra continue de se renouveler et d’atteindre de nouveaux sommets en solo. En cette fin d’année, il signe son grand retour avec son nouvel album intitulé Hyperstitious.
Au programme de ces huit nouveaux titres, Algebra compte nous transporter vers des contrées aériennes avec cette sublime fusion entre folktronica et dream-pop rêveuse et cotonneuse. Hyperstitious s’ouvre sur un « Broken Headphones » des plus lumineux montrant le producteur suisse à l’aise dans ses influences éthérées et voyageuses prenant de l’ampleur notamment lors des écoutes de « In The Trees » et de « Behind The Door » qui suivent. En mélangeant avec brio les sonorités acoustiques et synthétiques notamment sur « The Crowning » et « Mystery Solved », l’ambiance d’Hyperstitious se fait peu à peu rétrofuturiste où les paysages sonores se complexifient au fur et à mesure avec des épopées ambitieuses et ô combien immersives de « Fever Dream » et « Superstitious ». Il ne manquera plus qu’une conclusion bouleversante du nom de « A Pale Blue Dot » pour que ce second album d’Algebra suffise à mêler imagination et émotion à travers sa musique multipliant le champ des possibles.
Note: 8/10