Souvenez-vous lorsque Gisèle Pape avait fait son entrée en matière avec son premier album nommé Caillou (chroniqué ici). La musicienne était sortie de l’ordinaire avec cette sublime fusion entre dream-pop et synthpop céleste pour un résultat lui ayant permis de se faire un nom dans le paysage francophone et à travers une réputation scénique bien solide. De l’eau a coulé sous les ponts et l’heure est venue pour lui de signer son grand retour avec Disquette.
Pour cette nouvelle aventure musicale, Gisèle Pape s’est entourée du renommé Ash Workman aux manettes afin de viser plus large. Il en résulte un Disquette plus aventureux que son prédécesseur et on en veut pour preuve des morceaux immédiats et riches en spontanéité tels que « Vivre » en guise d’ouverture étant une parfaite ode à la vie avant de viser large avec les entêtants « On nous a fait remarquer » et « Silhouette » qui suivent.
Poursuivant sur les chemins entre electronica et dream-pop, la plume poétique de Gisèle Pape a de quoi nous réconforter à travers des textes engagés et optimistes qui brillent sur des sonorités vibrantes telles que « Sur la rive », « Obsolescence » et « Nous sommes l’élan » nous interrogeant sur le sens de la vie et quelle direction prendre. Son interprétation riche en sensations n’aura pas fini de nous enivrer de bout en bout sur Disquette avec des moments vibrants tels que « Trop » et « Ici sera quelque part » en guise de conclusion cristalline amorçant un futur radieux non seulement pour l’artiste mais aussi pour l’humanité.
Note: 7/10