EZTV – High In Place

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Tiens donc, revoilà la révélation de 2015 ! EZTV s’est fait remarquer avec un premier album tout gentillet nommé Calling Out en juillet 2015 (chroniqué ici) et ils ne veulent pas en rester là. Le trio venu de Brooklyn a reçu les éloges de la presse et du public mais veut en découdre encore et encore, et ce second opus High In Place montre qu’ils ne veulent pas devenir un groupe éphémère.

Et bien entendu, le trio reste fidèle à sa musique et c’est pour cette raison qu’ils restent attachants comme tout. Des titres enchanteurs comme « High Flying Faith », « Racing Country » ou encore « State Of Confusion » qui nous font rappeler tout l’amour que possède Ezra Tenembaum (chant, guitare), Shane O’Connell (basse) et Michael Stasiak (batterie) pour la jangle-pop et le classic rock. Il y a de quoi faire penser à Big Star par moments notamment sur le sensationnel « States of Confusion » ou encore Real Estate sur la pop dorée de « Temporary Gold ».

D’ailleurs, en parlant de Real Estate, sachez que Martin Courtney a été convié pour jouer de la guitare sur « Reason To Run ». En fait, ce High In Place est un peu le « world united of EZTV » où on croise évidemment Jenny Lewis, Chris Cohen, John Andrews (Quilt, Woods, John Andrews & The Yawns), Matt Kallman (Real Estate) mais aussi Mega Bog (?). Tout ce beau monde figure sur cet album sans qu’on le sache directement mais qu’importe, cet opus sent le soleil, la bonne humeur et la joie de vivre avec des morceaux tellement doux comme « Hammock » et « How Long’s It Gonna Be ». « Goodbye Morning » clôt le disque et peut-être celui qui se démarque le plus de l’album pour son côté plus psyché et plus électrique sans perturber l’équilibre de High In Place.

Pour faire court, ce second opus s’inscrit dans la pure lignée de son petit frère. On sent qu’EZTV a beaucoup écouté les Byrds, les Beatles, les Posies ou encore The Pale Fountains car cette influence des années 1960-1970 est totalement identifiable. Entre pop-folk et jangle-pop, High In Place aurait pu (ou même du) sortir en juillet pour ressentir cette sensation de bien-être et de plénitude qui se dégage à travers ce disque. Espérons un troisième opus plus évolutif et plus risqué pour le trio de Brooklyn car attention à la redondance, ça peut être un vilain défaut.

Note: 7.5/10