Slaughterhouse Brothers – The Man Is Gone

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Vous ne connaissiez pas Slaughterhouse Brothers ? C’est pas grave, moi non plus mais mieux vaut tard que jamais. Le quatuor indie rock nous vient de Caen et avait publié un premier album fin 2014 nommé Hometown Boys. Se disant influencé par Elvis Costello, Love, Pink Floyd ou encore XTC selon leur biographie sur Bandcamp, ils récidivent avec un second album The Man Is Gone qui s’avère solide.

Voilà donc une bonne leçon de rock’n’roll avec des soupçons garage au programme de ces dix morceaux bien flamboyants, à l’image des bien calibrés « D & L », « From Douala With Love » et autres « Madeleine ». Les textes sont bien soignés et les compositions sont abouties à cause de ses influences 70’s bien prononcés comme « Information » ou la construction plus complexe de « My Muse ».

On sent que le quatuor a beaucoup écouté The Doors et on détecte facilement le spectre de Jim Morrisson sur « Time And Yards », « A Light » ou encore la conclusion « Absinthe Calls » par exemple. The Man Is Gone nous transporte donc quatre décennies en arrière dans un rock bien ciselé et faussement sage (« Be A Man ») mais sait se montrer sauvage, à l’image du défouloir garage punk nommé « Chemical Mount ».

Pour résumer The Man Is Gone, c’est un second album bien couillu tantôt dansant tantôt explosif mais jamais trop copieux. Slaughterhouse Brothers nous a offert un disque de rock authentique et sincère faisant ressortir tous leurs atouts et leurs influences. L’homme peut sans doute partir mais la musique des Caennais reste.

Note: 7.5/10

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