Vous connaissez surement James Elkington comme étant le hypeman auprès de Jeff Tweedy et de Richard Thompson. Et bien le guitariste londonien de 46 ans a enfin décidé de se lancer en solo et voilà qu’il nous le présente enfin après tant de temps d’attente avec ce premier opus Wintres Woma.
Ne cherchez ni d’artifices ni d’arrangements superflus sur le premier essai de James Elkington. Il nous délivre onze morceaux indie folk épurés où le fingerpicking et l’émotion sont au centre de l’attention avec des perles somptueuses telles que « Make It Up », « Wading The Vapors » ainsi que « Grief Is Not Coming ». C’est ce genre de disques qui donne l’impression d’assister à une messe tant on écoute religieusement les péripéties du guitariste avec sa voix prenante sur « Greatness Yet To Come » et « Sister of Mine » incluant un beau solo d’harmonica.
Parfois, certains instruments viennent se greffer comme le banjo et un violoncelle sur « The Hermit Census », la pedal-steel sur « Hollow In Your House » ainsi que des cordes qui pleuvent sur « My Trade In Sun Tears » mais c’est majoritairement la voix de James Elkington et sa guitare acoustique qui priment, exception faite à l’instrumental traditionnel « The Partial Glass ». Après une conclusion plus pop du nom de « Any Afternoon », nul doute que ce Wintres Woma sera notre pause détente de cet été tant il fait voyager son auditeur loin, très loin.
Note: 8/10