Pour les plus novices d’entre vous, sachez que Bill MacKay est un sacré guitar-hero sur la scène folk instrumentale. En effet, le musicien natif de Chicago sait maîtriser sa six cordes comme personne comme l’atteste son premier album Esker paru en 2017. Ses prouesses guitaristiques lui ont valu un disque collaboratif avec un autre musicien ingénieux nommé Ryley Walker nommé SpiderBeetleBee (chroniqué ici). Le voici de retour avec Fountain Fire.
Une fois de plus, entrer dans l’univers à la fois mystique et voyageur de Bill MacKay, ça ne refuse pas. Avec sa six-cordes, le voilà qu’il nous accueille les yeux fermés avec les pistes planantes comme « Pre-California », « The Movie House » ou bien même « Man & His Panic ». Armé de sa guitare tantôt acoustique tantôt électrique, il laisse tout de même d’autres instruments pour respirer et nous donner cette sensation de traverser des contrées désertiques sur « Welcome ».
La plupart du temps, son interprétation fantomatique surgit sur des titres plus emballants que sont « Birds of May » et « Try It On » mais c’est plus souvent avec son instrument de prédilection qu’il arrive à nous hypnotiser. Que ce soit en fingerpicking ou en faisant parler ses distorsions de guitare venues d’ailleurs (« Arcadia »), Bill MacKay nous prouve qu’il reste un maître dans son domaine et ce Fountain Fire en est la preuve concrète.
Note: 7.5/10