Rose Elinor Dougall – A New Illusion

En 2017, Rose Elinor Dougall était sortie des sentiers battus avec son Stellular qui fut un bon cru (chroniqué ici). L’ex-membre de The Pipelettes a vu sa popularité accroître avec son indie pop élégant traversant les décennies à toute allure, à un tel point que l’éternel dandy Baxter Dury l’a convié sur son dernier album solo en date (chroniqué ici). Cette année, elle revient en douceur avec son nouvel opus intitulé A New Illusion.

Une fois de plus, Rose Elinor Dougall reste dans sa zone de confort avec son électro-pop reluisant et multicolore aux douces saveurs 80’s mais avec une pointe de psychédélisme prononcé. Jamais la voix de la britannique n’a sonné aussi reluisant sur des morceaux éthérés allant d' »Echoes » à « Too Much Of Not Enough » en passant par les ballades lumineuses que sont « Wordlessly » et « Something Real » avec son piano rêveur où elle est au plus haut point de sa forme. Son interprétation retranscrit parfaitement les textes transpirant les ruptures amoureuses et les chagrins qui s’en suivent notamment sur « That’s Where The Trouble Starts » et sur le poignant « Take What You Can Get ».

Entre sonorités dignes de Laurel Canyon et des influences dignes de Stereolab et de Broadcast, A New Illusion arrive à établir un contraste avec les musiques lumineuses et les textes personnels et touchants de la britannique qui sont caractérisés par « First Sign » et par l’incroyable et élégant « Christina In Bed » qui nous envoûtera pendant six bonnes minutes. Rose Elinor Dougall reste de nouveau au top de sa créativité avec ce troisième opus qui est à la portée de tous.

Note: 8/10