Olden Yolk – Living Theatre

Olden Yolk a fait parti d’un de mes plus gros coups de coeur de l’année dernière en raison de leur premier album qui fut un classique instantané selon moi (chroniqué ici). Et il y a une raison à cela, Shane Butler de Quilt et Caity Shaffer que l’on a aperçu aux côtés de Molly Burch nous a concocté une livraison de superbes chansons indie folk psychédéliques mises en boîte par Jarvis Tarveniere en personne. Il n’est pas question pour eux de se reposer sur leurs lauriers car voilà qu’ils nous présentent leur successeur nommé Living Theatre.

Inspiré par le mouvement comique expérimental new-yorkais du même nom où l’heure est d’exorciser ses pensées les plus profondes, Olden Yolk décide de passer à l’étape supérieure. Plus expérimental qu’à l’accoutumée, le superduo compte lorgner du côté de l’art-rock et de la dream-pop tout en conservant leurs bases folk psychédélique des débuts comme l’atteste des superbes titres comme « 240 D », « Meadowlands » ou encore les sonorités 70’s de « Cotton & Cane ».

Contrairement à leur prédécesseur, Olden Yolk met de plus en plus l’accent sur la complémentarité tant Shane Butler et Caity Shaffer se partagent les tâches. Cette dernière arrive à imposer sa patte sur des morceaux qu’elle interprète comme les punchy « Blue Paradigm » et « Every Ark » tandis que Shane Butler sait nous captiver comme bon lui semble sur les percussions jazzy et les ébulitions électroniques de « Violent Days » et le cacophonique « Grand Palais ». Bien évidemment, le retour au calme est prévu avec le serein « Distant Episode » sans oublier ses instrumentaux méditatifs « Meadowlands » et « Angelino High ».

Moins facile d’accès que leur prédécesseur, il en résulte un disque plus court certes mais totalement ambitieux et brillant qui fait une fois de plus ressortir l’alchimie musicale du tandem de Brooklyn qui ne finit pas de nous impressionner. Hâte de découvrir la suite de leurs aventures.

Note: 8.5/10