Devinez qui vient faire son retour en scred ? Il s’agit de Katie Dey qui n’avait pas donné signe de vie depuis maintenant trois années et depuis son emblématique Flood Network. Il est temps pour la musicienne australienne de réapparaître avec un album surprise solipsisters paru il y a moins d’une semaine.
Ce qui fait l’originalité de la native de Melbourne, c’est celle d’allier bedroom-pop et pop expérimentale pour en faire un résultat plutôt exceptionnel. C’est à travers des textures brumeuses et des sonorités extra-terrestres que Katie Dey tire son épingle du jeu notamment sur le titre d’introduction nommé « waves » mais également sur le piano hypnotique de « stuck » et « dissolving ».
Avec son interprétation débridée et étrange et ses instrumentations alliant le synthétique et l’organique rappelant quelque peu les allures d’Animal Collective période Feels, elle continue de nous embarquer dans un univers parallèle qui s’avère étrange mais se révèle charmant au final. Impossible de ne pas résister aux épopées audacieuses de l’éblouissant « shell » où elle se confie sur sa voix bien particulière ou bien de « unforming » la révélant en tant que compositrice affirmée.
S’achevant sur un magistral « sieve », Katie Dey opère un autre tour de force avec un solipsisters plus lumineux et moins chaotique qu’à l’accoutumée. Avec un univers musical transcendant et des textes personnels dont il faut décoder les références, l’australienne sait comment emmener son auditeur très loin de la planète.
Note: 8/10