Ali Danel – Sur mon île

Souvenez-vous il y a deux années de cela, Ali Danel avait débarqué avec sa première mixtape intitulée Et ses ami.e.s (chroniquée ici) publiée par le collectif parisien La Souterraine. Suite à cela, l’auteur-compositeur-interprète natif de Compiègne a de suite fait parler son originalité en misant sur la french pop underground et les influences world music avec son successeur nommé En liberté l’année suivante. C’est avec un troisième album nommé Sur mon île qu’il va vraiment se révéler à nous et qui viendra clôturer sa trilogie.

C’est à coup de compositions pop exotiques qu’Ali Danel a décidé de nous emmener. Débutant le périple avec un morceau-titre des plus somptueuses, sa voix grave et sa poésie particulière arrivent à nous déconnecter du quotidien tout comme avec les intrigants « Les joueuses » qui suit mais également « Ce qui me chante » et « Le ciel est blond » avec ses percussions tropicales et ses mélodies western jouées à la guitare faisant de cet opus un moment de recueillement.

Entre deux épopées insouciantes que sont « Cerisier Orwell » et « La Pangée en compagnie du renommé Ignatus, Ali Danel fait aussi parler son génie instrumental avec le morceau bien fun du nom de « Selva Nova », sorte de bossa nova fantaisiste avant de repartir de plus belle avec un « Bisphenol » en guise de conclusion. Avec ce troisième album, le natif de Compiègne nous fait voir un autre aperçu de la western pop exotique et l’incarne avec merveille.

Note: 7.5/10