James Elkington – Ever-Roving Eye

Pour ceux qui s’en souviennent, James Elkington avait débarqué de nulle part avec un premier disque somptueux du nom de Wintres Woma en 2017 (chroniqué ici). De suite, le guitariste londonien s’est débarrassé de l’étiquette du hypeman pour Jeff Tweedy pour briller en solo après tant d’années. Deux ans et demi plus tard, il renouvelle l’exploit avec son successeur qu’est Ever-Roving Eye.

Une fois de plus, on s’acoquine avec l’univers minimaliste et chatoyant de James Elkington qui domine ce disque si apaisant quoi qu’un peu sombre par moments. On appréciera de nouveau son jeu de fingerpicking sur des titres à l’image de « Nowhere Time » qui ouvre le bal mais également « Sleeping Me Awake » sans oublier « Moon Tempering » où la folk crépusculaire nous procure une multitude de frissons.

Ever-Roving Eye est notable pour ces moments de fausse plénitude avec « Leopards Lay Down » sans oublier « Rendlesham Way » et « Late Jim’s Lament » où la voix baryton du guitariste londonien sait nous combler comme jamais. Minimaliste, mélancolique et somptueux: tels sont les trois adjectifs pour qualifier ce second disque s’inscrivant dans la tradition folk britannique avec « Carousel », « Go Easy on October » en passant par le final bien attachant nommé « Much Master » faisant de James Elkington un musicien à surveiller de très près car ce sont toujours les hypemans qui impressionnent le plus.

Note: 8/10