Orwell – Parcelle Brillante

Présent depuis le début des années 2000, Orwell reste présent sur la scène française et ne compte pas s’en rester là. La formation indie pop à la française venue de Nancy menée par Jérôme Didelot reste toujours aussi prépondérante comme le preuve avec leur sixième album intitulé Parcelle brillante.

Après une introduction instrumentale bien romanesque intitulée « Dérivation », Orwell reprend là où il s’est arrêté avec ces compositions pop sophistiquées qui font du baume au cœur. Jérôme Didelot n’hésite pas à varier les plaisirs avec des morceaux aux arrangements organiques que sont « Pourquoi savoir ? » ainsi que « Les mains de Bianca » et « Lone » qui ont de quoi rappeler aussi bien les récits de science-fiction de Théodore Sturgeon que la pop digne de John Barry riche en orchestrations menées en cordes soyeuses, claviers somptueux et vibraphones triomphants.

Orwell n’hésite pas non plus à convier pour ajouter un peu plus de piquant avec Armelle Pioline de Superbravo sur le sensuel « Jamais assez » aux saxophones free mais encore la japonaise francophile Sugar Me sur « Immature ». Pour le reste, Parcelle Brillante reste un disque en béton armé avec « Rien ne pourra me rendre sage » et « L’être en toi » où le mariage entre différentes instrumentations est assuré à merveille. Ce sixième album du projet nancéien reste dans la lignée de ce qu’ils ont pu accomplir de façon ambitieuse.

Note: 7.5/10