Drab City – Good Songs For Bad People

Parmi les nouveaux venus de la scène dream-pop, on pourra se pencher sur le cas Drab City. Pour ceux qui suivent un peu la rubrique Soundbombing mise en avant cette année, le duo américain faisait partie de notre playlist. Après un premier album passé inaperçu, le groupe composé de Christopher Dexter Greenspan de oOoOO (paie ton nom de groupe) et d’Asia d’Islamiq Grrrls récidive avec Good Songs For Bad People.

Imaginez un mélange d’indie pop rêveuse aux secousses électroniques teintés d’allures jazz-funk. Un peu comme si Mazzy Star soit signé sur le label Brainfeeder et bien vous obtiendrez l’univers mystique mais attachant de Drab City (qui est un parfait jeu de mots sur le mythique label américain Drag City, voilà pour l’anecdote). Et très vite, cette fusion musicale fait des merveilles lorsque l’on écoute des morceaux oniriques que mystérieux tels que « Working For The Men » mais également « Hand On My Pocket » et « Devil Doll » mettant en avant la voix somptueuse d’Asia et ses instrumentations ne manquant pas de groove.

Avec des guitares funk et des rythmiques frôlant parfois le jazz notamment sur « Troubled Girl » et « Problem », Drab City donne une autre définition de la dream-pop tandis que Christopher Dexter Greenspan n’hésite pas à prêter sa voix sur le chaloupé « Live Free and Die When It’s Cool ». Loin de nous emmener dans les hautes sphères, Good Songs For Bad People nous transporte dans le psyché du duo qui est riche en contradictions avec « Just Me And You » et « Standing When You Left Me » en guise de conclusion faisant de ce second disque un OMNI plus qu’attrayant en matière de dream-pop actuelle.

Note: 8/10

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