Video Age – Pleasure Line

Beaucoup d’entre nous ont découvert Video Age avec leur second album Pop Therapy (chroniqué ici) qui a fait un malheur à l’été 2018. Et pourtant, le groupe de synthpop funky de la Nouvelle-Orléans est présent depuis un petit bout de temps et ils comptent faire grimper les températures avec leur successeur nommé Pleasure Line.

Ross Farbe et Ray Micarelli iront placer la barre un peu plus haute avec ce troisième disque toujours aussi riche en groove. Dès l’entrée en matière, le duo de la Nouvelle-Orléans qui voit son line-up agrandit avec Nick Corson et Duncan Troast reluit de plus en plus. Et cela s’entend parfaitement sur des titres sentant bon les années 1980 avec « Maybe Just Once » qui suit mais également « Blushing » et « Comic Relief » où les influences funk ne font jamais de mal surtout en cette période estivale.

Video Age qui vit sa meilleure vie communique leur bonne humeur et leur « positive vibes » tout au long de ce Pleasure Line. Il n’y a qu’à juger les hymnes entraînants que sont « Sweet Marie » et « Shadow On The Wall », à mi-chemin entre Parcels et Hall & Oates pour la faille spatiotemporelle, sans oublier « That Can’t Be » pour nous rappeler à quel point le groupe de La Nouvelle-Orléans adore le rétro et l’analogique. Il faut dire que cela donne du baume au cœur lorsque l’on entend des chansons d’amour sentant le bonheur et l’optimisme sans tomber dans le kitsch avec « Good To Be Back ». De quoi rappeler à quel point Video Age est le parfait remède pour ces temps compliqués.

Note: 8.5/10