Caitlin Pasko – Greenhouse

Nous avions fait connaissance avec Caitlin Pasko en 2017 lorsqu’elle avait publié son premier EP du nom de Glass Period. Dès lors, nous étions tombés sous le charme de sa musique si émouvante et si élégante qui aura une portée universelle. Trois années plus tard, la musicienne de Brooklyn passe enfin au long-format avec Greenhouse.

Ce qui séduit d’emblée, c’est cette proximité que l’on partage avec Caitlin Pasko. Ces mélodies minimalistes interprétées au piano (parfois accompagnées des nappes synthétiques discrètes) auront de quoi nous faire frissonner que ce soit sur « I Know I » qui ouvre le disque mais également sur « Unwell » et « Horrible Person » où l’on prête attention aux paroles quasi-autobiographiques.

À travers ces neuf ballades hantées et poignantes, on y sent de la sincérité et de l’honnêteté aussi crue qu’elle soit notamment sur « Unwell », « Ooo Happy » ainsi que sur « To The Leaves ». Caitlin Pasko se met à nu comme sur ses instrumentations et elle n’a besoin de pas grand chose pour que la magie opère notamment sur « Mother » et la conclusion bouleversante du nom de « Intimate Distance ». Il suffit de plusieurs réécoutes pour déceler le talent incommensurable de la musicienne de Brooklyn de nous émouvoir avec ce premier disque touchant et plus vrai que nature où le calme est nécessaire pour cicatriser les plaies les plus profondes.

Note: 9/10