Quoi de mieux que de se prendre un bain de douceur en musique ? Et bien voici venir Alexia Avina qui fait son (discret) retour. L’auteure-compositrice-interprète et musicienne originaire de Hadley dans le Massachusetts avait publié un premier disque du nom d’All That I Can See l’an dernier. Un an et demi plus tard, elle ne compte pas se reposer sur ses lauriers car voici venir son successeur intitulé Unearth.
Il y a fortement besoin de se déconnecter du monde réel ainsi que ce climat anxiogène qui l’entoure. Ca tombe bien, on appuie sur la touche « Play » et tous nos soucis s’évaporent dès les premières notes de « Cups » où l’on est touché par la grâce infinie d’Alexia Avina qui brille pour ses textes introspectifs et vulnérables. On pourra en dire autant des titres éthérés et non dénués de mélancolie tels que la tendre « Inner Garden » ainsi que « Fit Into » et « I Love Watching You Live » qui privilégient le luxe, le calme et la nostalgie.
Alexia Avina arrive à nous émouvoir avec ces ballades intimistes et minimalistes à l’image de « Horse’s Mane » ou bien encore de « Walk A Line » et de « I Wouldn’t Go » où elle tente de se libérer de ses tourments et de ses doutes qui l’empoisonnent au quotidien. Il en ressort un disque somptueux et riche en émotions avec notamment « Feeding That Beast » et le final bouleversant intitulé « Night Sky » où la musicienne américaine sait nous enivrer de la plus belle des manières.
Note: 9/10