Personnellement, j’ai passé mon automne 2020 en compagnie d’Helena Deland et de son sublime album nommé Someone New (chroniqué ici). La musicienne montréalaise avait frappé avec ce disque qui a accompagné nos longues soirées spleenesques et elle ne compte pas s’arrêter là car elle revient avec un autre projet musical nommé Hildegard en compagnie de la productrice et musicienne multi-instrumentiste Ouri et un premier album du même nom officie cette union.
Comme il fallait s’y attendre, Hildegard est à mille lieues de la Dream-folk nostalgique d’Helena Deland. C’est avec ces huit compositions, ou plutôt devrais-je dire huit jours, que le superduo fait la différence tant elles iront chercher vers la pop expérimentale et métallique. Il aura suffi de huit jours en studio pour mettre en œuvre ces huit morceaux laissant libre cours à leurs créativités respectives. On sent que la voix d’Helena Deland est parfaitement malléable tant elle arrive à sublimer les productions expérimentales volontairement improvisées où les synthés analogiques et les boîtes à rythme percutantes rappelant l’esthétique de la regrettée SOPHIE. Ce premier album d’Hildegard est une ode à la créativité et au dépassement de soi et en ce sens, le duo s’est plutôt bien trouvé.
Note: 8/10