SPELLLING – The Turning Wheel

On se souviendra bien longtemps du fameux disque Mazy Fly de SPELLLING qui a longtemps tourné sur nos platines (chroniqué ici). Le projet de la musicienne californienne Chrystia Chambral nous a fait voir de toutes les couleurs avec sa musique expérimentale enchanteresse et aventureuse qui aura fait sa réputation et qui continue de nous séduire avec l’arrivée de son successeur intitulé The Turning Wheel.

Ici, SPELLLING prendra un tournant à 90 degrés et de la façon la plus surprenante qui soit. The Turning Wheel se fait remarquer pour ses sonorités beaucoup plus orchestrales et plus organiques mettant mieux en avant l’interprétation de notre hôtesse sur des titres étrangement féériques et aventureux comme l’introduction intitulée « Little Deer » annonçant la couleur mais également « Always » et « The Future » conviant cordes, cuivres, harpe et banjo.

The Turning Wheel montrera une SPELLLING plus rayonnante mais aussi ensorcelante où elle nous offre un brin d’espoir en ce bas monde. Conciliant sonorités électroniques aux arrangements orchestraux, où Björk rencontre Kate Bush en somme, l’artiste de la Bay Area compte ouvrir les yeux et prendre le chemin de la lucidité sur des morceaux fascinants tels que « Emperor With An Egg » et l’épique et dense « Boys at School » de haute volée.

Ce troisième disque nous enchante tout au long avec « Queen Of Wands » et « Magic Act » avoisinant la pop de chambre d’ANOHNI par moments nous donnant un brin d’espoir face à ce monde en détresse et ce jusqu’au dernier titre qu’est « Sweet Talk ». Comme quoi, l’inventivité de SPELLLING reste toujours mise en avant.

Note: 8/10