On se souviendra longtemps de la claque TWEN à la rentrée 2019 avec leur premier album nommé Awestruck (chroniqué ici). Et je me souviendrai également de la claque en live lorsqu’ils se sont produits au S*p*rs*n*c en première partie de Tacocat mais également au 1999 de Paris avant que le COVID vienne faire chier le monde. Mais il n’empêche que le duo de Nashville composé de Jane Fitzsimmons (chant) et d’Ian Jones (guitare) continue de sortir de l’ordinaire avec son successeur tant attendu du nom de One Stop Shop.
Très rapidement, TWEN reprend ses droits avec leur subtil mélange d’indie rock, de Britpop et de rock psychédélique qui continue de faire son malheur. On retrouve l’interprétation pleine de reverbs et de nostalgie de Jane Fitzsimmons qui continue de nous ensorceler sur le morceau-titre introductif pour le moins lancinant avant d’enchaîner sur les dimensions DIY de « HaHaHome » d’une efficacité redoutable tout comme « Dignitary Life ».
Cet aspect DIY et rétro que TWEN confectionne donne naissance à des moments remarquables. L’alchimie du duo de Nashville se fait toujours aussi ressentir avec « Automaton » et « Fortune 500 » tandis que la trame de One Stop Shop se poursuit d’une fluidité remarquable avec « Feeling In Love (From The Waist Down) » et « Sweet Dreams (In The Parking Lot) » fonctionnant comme de nouveaux chapitres musicaux dans les péripéties du groupe. Il n’empêche que TWEN arrive à concilier bonne humeur et nostalgie insoupçonnée sur « Brooklyn Bridge » et « Bore U » clôturant ce second disque sur une très bonne note.
Note: 8/10
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