Maïa Barouh a réussi à s’imposer avec son monde musical absolument fascinant. L’auteure-compositrice-interprète, flûtiste, arrangeuse franco-japonaise continue de nous en faire voir de toutes les couleurs et surtout avec leur nouvel album qui s’intitule Aïda.
À travers ces quatorze nouveaux titres, Maïa Barouh étonne pour ses compositions colorées. Partagée entre la France et le Japon, la musicienne nous ensorcelle avec des morceaux métissés et ô combien osés tels que l’introduction nommée « Tokyo Ondo » avant de prendre de l’ampleur avec les fougueux et décalés « Hafu », « Sushi » et « Tairyo ».
Mêlant sans vergogne rap, sonorités électroniques, musiques du monde et le Tokyo underground sur « Chinxoise » et « Exit » mais aussi « Nuage Nu ». Maïa Barouh fait preuve d’inventivité en brouillant les pistes entre modernité et vintage et différents genres avec « Take The Boat » et « Hanakasa » tout en faisant preuve d’inventivité et d’exubérance. Avec Aïda, l’auteure continue d’exprimer son univers particulier et attachant.
Note: 7/10