Drugdealer – Hiding In Plain Sight

En l’espace de deux disques, Drugdealer a réussi à se faire une place confortable sur la scène américaine. Son album précédent nommé Raw Honey (chroniqué ici) paru en 2019 qui fut produit par Mac Demarco lui a permis de connaître une ascension fulgurante grâce à des collaborations avec Weyes Blood. Trois années plus tard, il retente l’exploit avec son successeur qui s’intitule Hiding In Plain Sight.

A travers ces neuf nouvelles compositions, on arrive à deviner l’état d’esprit de Michael Collins. Le musicien américain nous offre un nouveau périple musical nous transportant dans les années 1970 avec ces influences entre soft-rock et alternative country où il essaie de retrouver sa voix sur des somptueux titres tels que l’entrée en matière nommée « Madison » aussi bien catchy que contemplatif avec l’apparition de la pedal steel paré pour nous emmener très loin. On se dit que ce périple sera de haute qualité et on ne s’est pas trompés.

Sont conviés au voyage Tim Presley qui offre ses services sur « Baby » aux doux airs des années 1960 mais également Kate Bollinger sur le magnifique et voluptueux « Pictures Of You » sans oublier la triplette de talents que sont Bambina, Sedona et Sean Nicholas Savage sur les influences plus funk de « Posse Cut » qui clôture ce périple. Entre deux, Drugdealer nous fascine en élargissant sa palette musicale tout en restant fidèle aux années 1960-1970 avec le groove R&B de « Someone To Love » mais également les variations smooth du romantique « Valentine » et de « To Live and Drive In L.A. ». Contrairement à ses deux albums précédents, Hiding In Plain Sight est plus consistant et plus intense avec les ambitions musicales revues à la hausse afin de mieux nous emporter.

Note: 8.5/10