Gorillaz – Cracker Island

Au risque de me répéter mais le retour de Gorillaz est toujours un événement. Et même si l’impact est moins fort qu’aux débuts, ça fait toujours du bien d’avoir des news du groupe virtuel le plus populaire de tous les temps. Après un Song Machine, Song One bien trop copieux paru pendant la fin du monde (chroniqué ici), 2D, Noodle, Murdoc et Russel nous jouent un nouveau tour avec Cracker Island.

Pour cette nouvelle aventure, Goirllaz décide de vivre le rêve américain. À travers ces dix nouveaux titres, le groupe nous offre un bon condensé de pop avec une bonne dose de synth-funk dès les premières notes du morceau-titre en compagnie de Thundercat avant de récidiver avec « Oil » conviant Stevie Nicks et « Silent Running » avec Adeleye Omotayo sympathiques à l’écoute mais possèdent cet air de déjà entendu.

Bien entendu, cela fait toujours plaisir d’entendre 2D (enfin, Damon Albarn quoi) à l’aise dans ses compositions beaucoup plus sucrées que jamais avec « The Tired Influencer » ou encore « Baby Queen ». Cracker Island compte également des invités sortis de tous horizons avec Tame Impala et le retour de Bootie Brown sur le funk psychédélique de « New Gold » mais encore (*soupir*) Bad Bunny pour des influences reggaeton du dispensable « Tormenta » mais à la sauce Gorillaz, qu’on se rassure. Il ne manque plus qu’un « Possession Island » en compagnie de Beck pour une conclusion des plus nostalgiques pour faire de ce Cracker Island une sortie sympathique mais loin d’être mémorable. Avec le recul, on peut penser que Damon Albarn recycle ses meilleures idées pour ce disque manquant parfois de profondeur et de nouveauté en privilégiant à tout prix cet aspect hédoniste.

Note: 7/10