Julie Byrne – The Greater Wings

Si il y a un retour qui fait plus que plaisir, c’est bien sûr celui de Julie Byrne. C’est dire que nous étions sans nouvelles de la divine autrice-compositrice-interprète new-yorkaise depuis six ans suite au merveilleux Not Even Happiness (chroniqué ici). Donc forcément, son retour fait plus que plaisir avec son nouvel album intitulé The Greater Wings.

Il y a une raison pour cette longue absence: le deuil. En effet, la new-yorkaise avait perdu en cours de route son fidèle compagnon musical alors qu’elle était en pleine finition de la composition de The Greater Wings. Il en résulte ainsi dix splendides compositions où son interprétation somptueuse et éthérée n’a rien perdu de sa saveur sur le morceau-titre introductif des plus sublimes. Le fingerpicking reste présent tout comme les arrangements somptueux aux cordes qui prendront de l’ampleur sur « Portrait Of A Clear Day » et « Lightning Comes Up From The Ground ».

Un poil plus dramatique que Not Even Happiness (son expérience avec LEYA a dû la forger), Julie Byrne n’a rien perdu de sa grâce pour autant. Avec des ballades si enivrantes et intenses à l’image de « Summer Glass » et de son sequel nommé « Summer’s End » ainsi que « Conversation Is A Floorstate », la new-yorkaise passe par chaque étape du deuil avant d’atteindre la libération ultime qui la rend encore plus prodigieuse que jamais. Il ne manque plus qu’un « Hope’s Return » et un « Death Is The Diamond » nous rappelant que la vie est précieuse tout comme l’espoir et la persévérance. En ce sens, The Greater Wings est un sublime retour en forme de la part de Julie Byrne qui ne déçoit pas du tout.

Note: 9/10