Souvenez-vous lorsque Claud avait étonné plus d’un avec son premier album nommé Super Monster il y a deux années de cela (chroniqué ici). L’artiste californien.ne qui est devenu.e la signature clé de Saddest Factory Records, label de la superstar Phoebe Bridgers, a atteint un sommet de popularité tant mérité. Allons savoir ce qu’elle nous réserve pour ce second disque nommé Supermodels.
Inspiré.e par le climat glacial new-yorkais de l’hiver dernier, Claud effectue une transition sur cette nouvelle aventure musicale. Abandonnant quelque peu l’esthétique bedroom-pop pour un son beaucoup plus studio, Supermodels verra donc l’artiste plus audacieux.se que jamais et cela s’entend dès le départ avec « Crumbs ».
C’est en réglant ses comptes avec ses précédentes relations amoureuses foirées qu’iel affiche une facette plus flamboyante notamment sur « Dirt » et « A Good Thing » beaucoup plus indie rock qu’à l’accoutumée avant de se fâcher tout rouge sur « Every Fucking Time » se lâchant sur son ancien.ne amant.e. Supermodels a beau perdre cet aspect bedroom-pop de son grand frère mais il contient pas mal de trouvailles sympathiques comme la synthpop flamboyante de « Wet » ou bien encore les allures surf de « Paul Rudd ». Claud affiche clairement ses ambitions artistiques sur des titres à l’image de « The Moving On » ou encore de « Climbing Trees » et « Screwdriver » balayant d’un revers de la main cette fausse idée de devenir une supermodèle. Il en résulte un second disque plus ouvert et plus produit montrant l’artiste plus sûr.e d’elleux.
Note: 8/10