Puma Blue – Holy Waters

Souvenez-vous lorsque Puma Blue avait conquis les cœurs des mélomanes avec son premier album intitulé In Praise Of Shadows (chroniqué ici). Le musicien londonien basé à Atlanta a réussi à s’imposer sur la scène avec sa musique pleine d’émotions et de promesses continuant de prendre de la hauteur avec son successeur tant attendu du nom d’Holy Waters.

Très rapidement, on se rend compte que Puma Blue redouble d’ambitions dans cette nouvelle galette. Plus introspectif et plus vulnérable qu’à l’accoutumée, Holy Waters n’en demeure pas moins grandiose dès le départ avec « Falling Down » aux influences trip-hop un brin jazzy tout comme sur « O, The Blood ! » rappelant quelque peu Portishead avant de récidiver avec les allures bossa nova de « Pretty » tout en tension.

S’éloignant définitivement des standards bedroom-pop lo-fi des débuts, Puma Blue voit les choses en grand et réussit dans la matière. C’est notamment le cas lors des écoutes du bad trip prenant de « Gates » ou bien encore des frissonnants « Too Much, Too Much » et « Gates (Wait For Me) » où le musicien maîtrise le crescendo à la perfection. Holy Waters est un périple clair-obscur et empreint d’émotions qui atteint son zénith avec « Mirage » et « Light Is Gone » en guise de conclusion lumineuse et solennelle démontrant ses talents de musicien hors pair.

Note: 8/10