Il ne fait aucun doute que Bar Italia est sans conteste une des meilleures révélations indie rock/post-punk de cette année. Le trio londonien avait frappé fort avec leur premier album nommé Tracey Denim (chroniqué ici) paru en mai dernier leur ayant permis de gravir d’innombrables échelons. Et bien, ils continuent de battre le fer tant qu’il est encore chaud avec leur successeur qui s’intitule The Twits. Si ça, c’est pas génial ça !
Le trio londonien retrousse leurs manches en offrant une ribambelle de compositions rutilantes et aiguisées qui ont fait leur marque de fabrique. The Twits s’ouvre sur un « My Little Tony » où Bar Italia pose les bases de leur musique imparable où la formule guitare/basse/batterie fait encore effet tout comme sur « Real House Wibes (Desperate House Vibes) » et « Worlds Greatest Emoter » qui suivent.
S’éloignant stratégiquement de Sorry et de Pavement pour se rapprocher de plus en plus de Sonic Youth et de Slint notamment sur « Calm Down With Me » et sur « Que Suprise », l’efficacité est de mise. Nina Cristante, Jezmi Tarik Fehmi et Sam Fenton empruntent un virage plus incisif et ténébreux comme l’atteste « Brush w Faith » et « Glory Hunter » prouvant que The Twits est riche en surprises avant d’enchaîner de plus belle avec « Jelsy » et « Bibs » en guise de clôture vertigineuse.
Quitte à choisir, j’ai une légère préférence pour Tracey Denim pour son aspect plus consistant et plus aiguisé. Ceci dit, The Twits qui manque un peu de surprise et de nouveauté reste un excellent disque de la part de Bar Italia qui règne en matière sur la scène indie actuelle et que l’on retrouvera au Pitchfork Music Festival cette année.
Note: 8/10