La dernière fois que nous vous avions parlé de Draumr, cela remonte à l’année 2018 avec l’EP qui s’intitulait Etheral Mildness (chroniqué ici). On avait découvert un univers musical à mi-chemin entre indie pop et chillwave de la part d’un trio parisien bourré de talents. Mais de l’eau a coulé sous les ponts et on retrouve ainsi un seul musicien à bord qu’est Gabriel Cheurfa et qui revient avec un long-format nommé Somewhere Stellar.
Et fort heureusement, Draumr n’a rien perdu de son talent mélodique. Somewhere Stellar est une épopée musicale hors du commun débutant avec un « Insomnia Phantasma » posant les bases d’un univers à mi-chemin entre dream-pop, nu disco et chillwave avant que l’on ne ferme les yeux et se laisser guider par d’autres perles douces-amères telles que « Some Other Night » et « In A Daze ». Aussi bien cosmique qu’onirique, ce périple que nous offre le one-man-band a de quoi nous surprendre et nous envoûter du début à la fin.
A la fois langoureux et éthéré, il dégage cependant un parfum de nostalgie tout au long de ce Somewhere Stellar. Cela s’entend notamment lors des écoutes du romantique « Slowly Burning Feelings » ou encore du somptueux « Halcyon Slumber » où la fusion musicale de Draumr brille de mille feux. Même lorsqu’il convie Matya le temps d’un « Things To Say To Yourself » qui est notre tube de l’été et qui reste toujours aussi entraînante à l’écoute. Le musicien tutoie de nouveaux sommets avec les derniers morceaux aventureux que sont « Hypnagogia » et « For If Dreams Die » où l’on s’imagine contempler un paysage désert sous un coucher de soleil tant ce périple audiovisuel vaut le détour. Avec Somewhere Stellar, Draumr joue les prolongations estivales avec ce disque nostalgique, cosmique et ô combien addictif !
Note: 7.5/10