Camp Cope – Camp Cope

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Nota bene: Cette chronique a été rédigée en mai 2016 mais n’a jamais été publiée. Elle a été mise à jour en février 2017. 

Depuis que Courtney Barnett a pété les scores avec son excellent premier album Sometimes I Sit and Think and Sometimes I Just Sit l’année dernière, la scène indie rock de Melbourne monte de plus en plus en puissance. Ce n’est pas pour rien que le groupe féminin Camp Cope composé de Georgia McDonald (chant, guitare), de Kelly-Dawn Hellmrich (basse) et de Sarah Thompson (batterie) a décidé de débarquer avec leur premier album.

Ne cherchons pas trop loin les influences du trio, c’est tout ce qui se fait de mieux en matière d’indie rock actuel. Camp Cope, c’est pas de fioritures pas de schémas complexes, elles y vont droit au but avec des compositions bruts de décoffrage comme l’énergique « Done » et l’ode aux théories du complot tournés au ridicule avec « Jet Fuel Can’t Melt Steel Beams » qui contraste les titres plus mid-tempo de « Flesh & Electricity » et « Westside Story ».

On pourrait imaginer que le trio connaît très bien son répertoire de chez Merge Records et ressort parfaitement bien ses influences. Avec le chant puissant et bouleversant de Georgia McDonald, les guitares jangly et une section rythmique bien fouillée, vous obtiendrez tout simplement un premier disque généreux et sensible qui se clôt par une superbe ballade guitare-voix « Song For Charlie » qui vous procurera mille et une frissons. Un disque à ne pas passer à côté.

Note: 8.5/10

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