On avait laissé Farao avec un premier album du nom de Till It’s All Forgotten en 2015 qui tenait toutes ses promesses. Karl Jahnsen, de son vrai nom, a de suite fait bonne impression avec sa synthpop bien singulière. Trois ans plus tard, la musicienne norvégienne basée à Berlin depuis plusieurs années fait son retour en major (chez Western Vinyl) en dévoilant son successeur intitulé Pure-O.
Pour ce nouveau disque, Farao décide d’explorer les deux facettes d’une relation aussi bien amoureuse et sexuelle ainsi que les conséquences que cela peut engendrer. Et il est clair que la musicienne arrive à respecter la thématique sur ces dix morceaux riches en sensations fortes notamment avec les synthés rêveurs et les rythmiques discoïdes de l’introduction nommée « Marry Me » mais aussi l’emballant « Luster Of The Eyes » qui comprend également la participation de Jaakko Eino Kalevi et l’incroyablement groovy « Get Along ».
Au niveau des influences musicales, on peut citer non seulement la disco soviétique mais également le R&B alternatif des années 1990 à coup de synthés analogiques qui dominent les morceaux comme « Cluster Of Delights », le catchy « Lula Loves You » ou encore le sensuel « Gabriel » et les sonorités old-school de « Triumph Over Me ». Farao continue de se renouveler avec ce second opus aux sonorités intemporelles mais non dénués de sensualité et d’émotions non convenues.
Note: 8/10