Bedouine – Bird Songs of a Killjoy

Beaucoup d’entre nous sont tombés sous le charme de Bedouine ainsi que son premier album qui fut instantanément mémorable (chroniqué ici). La ravissante chanteuse et musicienne d’origine arménio-syrienne a su nous envoûter comme il se doit avec son indie folk onirique et séduisant qui en a conquis plus d’un. Et bien rebelote deux ans plus tard avec son successeur intitulé Bird Songs Of A Killjoy. Youpi !

Voici venir donc douze nouvelles compositions radieuses et voyageuses qui prolongent le périple entamé deux ans plus tôt. A l’écoute des enivrants « Under The Night » qui ouvre le bal mais encore d’autres perles de la même trempe à l’image de « Sunshine Sometimes » qui suit, « One More Time » et « Matters of The Heart » où l’on plonge dans la discographie de Nick Drake, Joni Mitchell ou bien même du regretté Leonard Cohen mais avec la grâce de la californienne qui va avec.

Son indie folk teinté de soft-rock californien du début des années 1970 qui habille les sublimes arrangements de la triptyque « Bird », « Bird Gone Wild » et « Hummingbird » sans oublier sa bouleversante interprétation ira bercer plus d’un. Même lorsqu’elle entreprend des allures jazzy sur le somptueux « Dizzy », Bedouine étonne plus d’un en allant chercher vers des sonorités music hall pour un résultat éblouissant tout comme sur la conclusion complètement rêveuse intitulée « Tall Man » qui nous mettra sur un petit nuage.

Comme pour son album précédent, Bedouine continue ses péripéties toujours aussi passionnantes avec une pointe de douceur et de mélancolie qui se profile pas loin. Avec Bird Songs of a Killjoy toujours aussi orchestral, elle reste dans sa lignée sans jamais tomber dans la redondance et c’est à cela que l’on reconnaît la grâce d’Azniv Korkejian.

Note: 9/10