Boy Destroy fait parti de ces artistes qui prônent le mélange des genres. Le musicien suédois semble marcher sur les braises chaudes de l’emo-trap que le regretté Lil Peep a plus ou moins popularisé avec son premier EP nommé Warpaint.
Malheureusement, ce n’est pas un hommage au légendaire groupe californien que l’on affectionne tant ici mais il n’empêche que Boy Destroy saura nous embarquer dans son univers riche en mystères. Ses influences emo-trap sont parfaitement ressenties que ce soit sur le morceau-titre introductif mais encore sur « You Don’t Want Me When I’m Sober » et « As Time Goes By » où ses sonorités se font entendre avec l’apparition d’autres instruments étonnants comme le mellotron pour une vibe psyché non déplaisante. L’enfant spirituel de Machine Gun Kelly et de YUNGBLUD ira raconter son passage à l’âge adulte des plus éprouvants où chaque passage se veut sombre et dramatique comme sur « Favourite » et « Beautiful Crimes » sans oublier son dernier titre qu’est « Lights Out » qui synthétisera ce premier EP sans prétention.
Note: 7/10