Pour ceux qui suivent un peu la saga dramatique des Wrens ces derniers temps, sachez que c’est mort pour une reformation. Toutefois pour les fans orphelins, les membres du groupe restent productifs, y compris le bassiste Kevin Whelan qui présente son nouveau projet musical nommé Aeon Station ainsi qu’un premier album à la clé nommé Observatory. Un tant pis pour un tant mieux ?
Même si certains membres de The Wrens sont en froid, Kevin Whelan a tout de même recruté le guitariste du groupe à savoir son frère Greg et le batteur Jerry MacDonald. Pas de Charles Bissell car on lui a dit: « Monsieur ? Mets toi à côté, tu n’es pas avec nous ». Quoi qu’il en soit, Aeon Station continue sur la fibre émotionnelle des Wrens musicalement parlant tant Kevin Whelan parle de connexions en tous genres, envers son regretté père, son fils autiste qui l’a énormément apporté notamment sur des compositions denses et riches en émotion telles que « Leaves » où il se regarde dans la glace de la façon la plus brute qui soit.
Observatory affiche un regard plus lucide sur son auteur. Accompagné d’une ambiance cristalline tout au long avec « Fade » mais également avec les ascensions dignes des Zombies de « Everything At Once » ou d’Arcade Fire des débuts sur « Queens », Aeon Station se met à nu en prenant du recul sur sa vie et ses différentes relations. Définitivement cathartique au niveau des textes avec « Air » et « Better Love », les ballades au piano que sont « Empty Rooms » et « Alpine Diine » confirmeront ce premier chapitre si prometteur et magnifique de la nouvelle formation du New Jersey.
Note: 8.5/10