Maria BC – Hyaline

L’année dernière, Maria BC était sortie des sentiers battus avec un premier EP nommé Devil’s Rain l’ayant révélé au grand public. L’auteure-compositrice-interprète venue d’Ohio est devenue la révélation indie folk américaine grâce à son univers singulier qui se distingue sur leur premier long-format intitulé Hyaline.

Très vite, on plonge dans un univers aussi bien brumeux que ténébreux avec le songwriting de Maria BC qui est dessiné à travers ces onze nouvelles compositions. Faisant le pont entre indie folk, ambient et slowcore, la musicienne marche sur les pas de Grouper et d’Angel Deradoorian notamment au niveau de l’interprétation sur des compositions solennelles telles que « April » faisant suite à une entrée en matière somptueuse nommée « No Reason » avant de nous entraîner par « The Only Thing » et « ROF ».

Reflétant les moments de deuil et d’anxiété, ce premier recueil aura de quoi nous procurer d’innombrables frissons. Maria BC aura de quoi nous toucher sur des morceaux quasiment fantomatiques mais ô combien envoûtants à l’image de « Keepsakes », « Rerun » ou encore de « Betelgeuse ». Il n’empêche qu’avec Hyaline qui contient de perles noires à l’image de « The Big Train » et du morceau-titre en guise de clôture qui s’achève bien brutalement, la musicienne d’Ohio touchera sa cible avec cette ambiance hantée mais toujours aussi magique.

Note: 8.5/10