On est tous d’accord pour dire que le retour de Phoenix est un événement mondial. Il faut dire que même si ils n’ont pas mis tout le monde d’accord avec leur prédécesseur Ti Amo paru en 2017 (chroniqué ici), le capital sympathie du quatuor versaillais continue de monter en flèche. Allons savoir ce que le légendaire groupe nous a réservé pour son tout nouvel album qui s’intitule Alpha Zulu.
Revoyant leurs priorités à la hausse, Phoenix repart à la pêche. A travers ces dix nouveaux titres, Thomas Mars et ses acolytes nous offrent une pop à l’énergie fougueuse avec entre autres le morceau-titre introductif ou encore les potentiels tubes imparables à l’image de « Tonight » en compagnie d’Ezra Koenig de Vampire Weekend ou bien encore à l’image de « The Only One » et de « Winter Solstice ».
Alpha Zulu continue ce subtil mélange de french-touch et d’indie pop synthétique qui donne naissance à des moments groovy tels que « Season 2 » et « Artefact ». En fin de compte, le contenu s’avère bien trop homogène et manque quelque peu de surprises et de subtilité comparé à ses albums précédents même si on retrouve cette étincelle des albums tels que United notamment avec « My Elixir » et « Identical ».
Quoi qu’il en soit, ça fait toujours autant plaisir de retrouver cet entrain qui provoquera pas mal d’émotions sur Alpha Zulu. Certes, on ne retrouvera pas l’excellence de Wolfgang Amadeus Mozart mais le septième disque des versaillais leur permet de s’élever de la masse une fois de plus. Car quoi de mieux que de groover en leur compagnie en cette fin d’année ?
Note: 7.5/10