Il n’y a pas une année sans que l’on a des nouvelles de Raphaelle Standell-Preston. À l’exception de l’année dernière où il n’y a rien eu, la musicienne montréalaise a rappelé ses compères de Braids qui n’avait pas donné signe de vie depuis trois ans maintenant avec Shadow Offering (chroniqué ici). Les voici de retour avec un cinquième album événement du nom d’Euphoric Recall.
L’art-pop expérimentale de Braids reste toujours aussi intense et cinématographique et ce nouveau disque ne fait pas exception à la règle. Euphoric Recall fait recours à des compositions plus lyriques telles que « Supernova » où l’interprétation de Raphaelle Standell-Preston, toujours à mi-chemin entre Kate Bush et Björk, n’en finit pas de nous envoûter avant de prendre de l’ampleur avec « Left/Right » où des arrangements de cordes font parfaitement écho à l’univers musical du groupe.
Bien entendu, la pop électronique et arty labyrinthique du trio montréalais n’est pas en reste. C’est notamment le cas pour l’ensorcelant « Apple » et le dansant « Evolution » montrant que Braids n’a rien perdu de leur innocence avant de viser les hautes sphères avec les arrangements renversants de « Millennia » et de « Retriever ». Euphoric Recall s’achevant sur le morceau du même nom atteindra de nouveaux sommets avec ce flot d’arrangements qui deviennent en quelques sortes la marque de fabrique de Braids qui continue de renaître musicalement pour mieux briller.
Note: 8/10