Plus rien ne peut arrêter TH da Freak ni même la fatigue. Considéré comme étant la mascotte de Howlin Banana Records, Thoineau Palis a publié une flopée de sorties en 2017 (à retrouver ici) avant d’enchaîner avec un véritable premier album intitulé The Hood l’année suivante (chroniqué ici). Donc non, l’artiste bordelais n’a pas l’intention de lâcher l’affaire après une autre tournée d’inventaire avec son double-album de faces B paru à l’automne dernier. Le voici de retour avec un tout nouvel album intitulé Freakenstein.
Une fois de plus, TH da Freak ne compte pas sortir de sa zone de confort sur ce nouvel album. Après une courte introduction cuivrée de 30 secondes, le bordelais nous concocte son indie rock lo-fi doucement noisy à travers des morceaux efficaces à l’image de « Nutty », « Surrender » avec ses envolées guitaristiques bien trouvées ou encore « Kurtains » sentant bon de nouveau les années 1990. Sauf que cette fois-ci, le one-man-band de Bordeaux a décidé d’apporter un brin de nouveauté dans ces dix compositions en incorporant des sonorités glitch sur les ponts mélodiques des fougueux « Surrender » et « Peeling The Onion » avant de repartir de plus belle.
Freakenstein fera ressortir de nouveau son côté freak allant des morceaux des plus mélodiques avec « Mars Attacks!! » et la ballade acoustique nommée « Never Enough Beer » au pont instrumental des plus envoûtants aux titres plus bourrins avec le garage-punk bien cradingue et violent du morceau-titre ou encore « Hospital » qui étonne pour son schéma inédit négligeant le schéma couplet-refrain. Ce Freakenstein se conclût sur une ballade quasi-instrumentale nommée « Adios Freakos » où la guitare acoustique est accompagnée de sifflements et de trompettes sur fond d’orage mais montre que TH da Freak reste prolifique en restant dans sa zone de confort. Que va-t-il donc nous réserver pour le reste de l’année ?
Note: 8/10