Glasser – crux

Une décennie entière que nous n’avons pas eu de nouvelles discographiques de la part de Glasser. La musicienne originaire de Boston nous avait gratifié d’un Interiors absolument mémorable lui ayant permis de gravir de nouveaux échelons avec ses influences bien senties. Une décennie plus tard, elle effectue un grand retour marquant avec son successeur tant attendu du nom de crux.

Ici, on fait de nouveau connaissance avec la pop expérimentale absolument labyrinthique de Glasser. S’ouvrant sur un « A Guide » des plus vaporeux, la musicienne prend son envol petit à petit avant de nous ensorceler avec des tourbillons jungle sur « Vine » qui suit mais encore les vertigineux « Easy » et « Mass Love » aux rythmiques des plus complexes. Ici, elle se livre de manière impudique sur des thèmes qui la tourmentent depuis longtemps afin de les exorciser comme il se doit.

Sur crux, elle traite de la mort mais aussi de son chagrin insurmontable et ses nombreuses insécurités. Elle arrive à faire face à ses démons à travers des compositions ô combien immersives telles que « Thick Waltz » ou bien encore « All Lovers ». Petit à petit, Glasser arrive à se détacher de ses fardeaux pour briller de mille feux sur « Undrunk » et sur « Drift » avant de vaincre ses insécurités de la plus belle des manières sur « Choir Prayer » en guise de conclusion plus lumineuse. Ce grand retour de Glasser est plus que bienvenue et salutaire.

Note: 7.5/10