Chaque année sa livraison discographique de King Gizzard & The Lizard Wizard et cela en devient presque une habitude. Il faut dire que le désormais culte groupe australien nous en a fait voir de toutes les couleurs l’année dernière avec leurs deux albums précédents, à savoir l’album de metal PetroDragonic Apocalypse (chroniqué ici) et d’electronica nommé The Silver Cord (chroniqué ici). En ce mois d’août, le sextet présente leur premier album de 2024 qui se nomme Flight b741.
Comme l’affirme Stu Mackenzie, ce Flight b741 est le fruit d’un week-end sympa entre potes où ils ont passé quelques semaines en studio en jouant de façon décontractée et en pensant la musique de façon totalement décontractée et sans réflexion. Dès lors, King Gizzard & The Lizard Wizard viendra s’aventurer vers des terrains qu’ils ont exploré sur Fishing For Fishies mais avec beaucoup plus de réussite avec des titres joviaux et champêtres tels que l’entrée en matière qu’est « Mirage City » au groove jubilatoire mais également la country entraînante de « Hog Calling Contest » ou de « Antarctica » arpentant les chemins de Stephen Stills et du plus stonien « Raw Feel » qui suivent.
Flight b741 donne le pep’s et la bonne humeur et en ce sens, King Gizzard & The Lizard Wizard réussit bien cette mission. Que ce soit sur le plus rock’n’roll « Field of Vision » ou sur le festif « Le Risque » mettant en vedette l’interprétation somptueuse du batteur Michael Cavanagh, le sextet australien compte prendre son pied de bout en bout avant d’enfoncer le clou avec des moments plus bluesy que sont « Sad Pilot » et « Rats In The Sky » entraînants mais quelque peu redondants. Bien évidemment, le sextet australien fait parler sa démesure avec la conclusion électrique et extravagante du nom de « Daily Blues » synthétisant avec brio ce Flight b741 festif, décontracté et ô combien solaire. Plus rien ne nous étonne chez King Gizzard & The Lizard Wizard, donc.
Note: 7.5/10